Jack Hunter et le trésor perdu d’Ugarit

Après avoir exhumé une tablette Ugarit en Syrie, l’archéologue Shaffer, passionné de civilisation égyptienne, est assassiné et sa découverté, dérobée. Son jeune ami Jack Hunter, chasseur de trésor, part sur les traces de l’antiquité disparue. Il fait équipe avec Nadia, historienne, lorsqu’il croise son pire ennemi, Albert Littmann, également à la recherche de l’artefact, doté d’un pouvoir immense…

Jack Hunter et le trésor perdu d’Ugarit est une minisérie composée en fait de trois téléfilm: Jack Hunter et le trésor perdu d’Ugarit, Jack Hunter et le tombeau d’Akhenaton et Jack Hunter et l’œil de l’astre.

Cette minisérie reprend le style initié par Indiana Jones et Allan Quatermain, et repris plus tard par Benjamin Gates et Flynn Carson. Cette fois-ci, pas de volonté d’être original: pas de réelle modernisation comme pour Benjamin Gates et pas d’humour comme pour Flynn Carson. Jack Hunter reprend tout à ses personnages de référence, accumulant ainsi les clichés. Le personnage lui-même est une copie d’Indiana Jones, il ne lui manque plus que le fouet. L’action se situant de nos jours, on s’étonne de voir le héros porter un Borsalino, caractéristique des années 30. Le choix du nom du héros peut aussi être remis en cause: « hunter » signifiant chasseur, il doit être malaisé d’entendre ponctuellement dans la VO, « Jack Hunter, the treasure hunter ».

On peut également reprocher à Jack Hunter sa réalisation. Le réalisateur Terry Cunningham, fortement aidé par Ivan Sergei (Jack Hunter) ne peut s’empêcher de rendre les situations dramatiques, drôles. Ainsi quand le héros apprend la mort d’un ami proche, le spectateur doit assister à une mise en scène pitoyable, et lorsque le héros explique qu’adolescent, il sombra dans la drogue et l’alcool, le spectateur a l’impression que le personnage plaisante. De même, le personnage de Tariq est censé être drôle, il ne parvient qu’à se rendre ridicule au yeux des spectateurs : l’humour tombe à plat.

Le scénario, enfin, est formaté: on retrouve le même schéma dans les deuxième et troisième épisodes. A certains moments, les scénaristes ne se sont pas préoccupés  de la logique des personnages, et cela dans le but unique de remplir les conditions d’une « happy end ». (Si l’on suivait la logique du caractère des personnages, tous les principaux personnages devraient être morts à la fin.)

Jack Hunter et le trésor perdu d’Ugarit est donc une minisérie souffrant de plusieurs défauts. Néanmoins, elle constitue un bon divertissement, d’un genre suffisamment rare pour être signalée.

A noter: Ivan Sergei, qui joue Jack Hunter, avait interprété le personnage de Huero dans Esprits rebelles en 1995 (on l’aperçoit d’ailleurs sur l’affiche du film).

Ma note:

La note des internautes:

Un commentaire sur “Jack Hunter et le trésor perdu d’Ugarit

  1. J’adore la série jack hunter. L’acteur est beau, le film est agréable à regarder, il y a de l’action, c’est moderne. Je n’aime pas les grands effets spèciaux avec tous ces bruits ridicules qui souvent nous gâchent une belle histoire.
    Dans cette sèrie, au moins le heros est instruit, il a fait des ètudes, il a de l’humour et c’est un aventurier.

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